Appelés jusqu’à récemment des foyers-logements, on compte, selon la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), près de 2 300 résidences autonomie en France, soit 120 000 places de logement destinées à accueillir les plus de 60 ans présentant un certain niveau d’autonomie. Mais, concrètement, en quoi consiste une résidence autonomie ? Comment choisir l’établissement le plus adapté à ses besoins ?
Résidence autonomie, qu’est-ce que c’est ?
Il existe une multitude de types d’établissements prenant en charge nos seniors. Parmi eux, il y a les résidences autonomie.
Ces ensembles de logements dédiés aux plus de 60 ans ou, sous dérogation, aux personnes en situation de handicap, ont pour but de les aider dans leur quotidien sans pour autant leur faire perdre en liberté. N’étant pas des structures médicalisées, elles accueillent donc les personnes relativement autonomes (GIR 5 ou 6) et ne les encadrent que de façon limitée. Des médecins et infirmiers peuvent cependant ponctuellement intervenir dans ces structures.
Les résidences autonomie encouragent donc l’indépendance de ses résidents en leur permettant de profiter de commerces, transports et autres services à proximité de leur lieu d’habitation, cela, dans un cadre sécurisé. Les résidences autonomie sont ainsi une très bonne alternative aux Ehpad pour les seniors ne pouvant pas rester à leur domicile actuel mais ne souhaitant et ne pouvant pas pour autant intégrer des établissements plus médicalisés et donc généralement moins chaleureux.
Les résidences autonomies sont généralement moins coûteuses que la plupart des Ehpad. Ces dernières sont majoritairement gérées par des structures publiques, comme les Centres communaux d’action sociale (CCAS), ou des associations à but non lucratif. Les loyers appliqués sont généralement modérés afin de pouvoir accueillir tous les seniors, même ceux à la retraite limitée. Notez tout de même qu’aux loyers s’ajoutent, en règle générale, le prix des activités collectives ou les divers services optionnels comme Internet, la télévision, le ménage, etc.
Choisir une résidence autonomie, c’est donc miser sur l’indépendance et la liberté des aînés tout en leur offrant un cadre sécurisé et adapté.
L’importance de la nouvelle technologie dans les résidences autonomie
Avec plus de 2 000 structures en France, il peut être complexe de choisir sa résidence autonomie. Et le prix ne peut pas être votre seul critère.
Mais comment choisir sa résidence autonomie ?
Il faut dans un premier temps faire un choix sur le type de logement souhaité. Il existe en effet des petits studios individuels ou bien privatifs avec plus ou moins d’espaces communs. Les studios partagés avec chambres privatives peuvent être une bonne solution pour les seniors redoutant l’isolement.
Il faut également prendre en compte la localisation de la structure. Si la plupart sont en pleine ville, notamment pour être à proximité des commerces, d’autres sont plus reculées, dans la campagne, pour faire bénéficier ses résidents d’un cadre reposant, apaisant et, il faut le dire, généralement moins onéreux.
Mais plus loin encore…
Un critère fondamental étroitement lié au confort des résidents est à étudier : le niveau de sécurité de l’établissement. Il est en effet primordial de miser sur un cadre sécurisé pour permettre un cadre de vie serein au résident, mais également à ses proches.
Fugues, accidents, chutes, effractions, cambriolages, altercations… Il faut s’assurer que la personne prise en charge évolue dans un contexte à la fois hautement sécurisé et respectueux des libertés et de la vie privée du résident. Au-delà des moyens humains, comme des agents de sécurité et du personnel spécialisé, il peut être pertinent de s’intéresser aux équipements de la résidence autonomie. Et notamment aux solutions de communication et de surveillance….
Plusieurs solutions technologiques peuvent garantir un cadre sécurisé et limiter les mouvements accidentogènes. On pense par exemple aux alarmes, caméras de sécurité, systèmes de vidéosurveillance, appels malade, dispositifs de téléassistance, capteurs de sommeil, capteurs de mouvement pour l’allumage automatique des lumières…
Plus que la sécurité, la bonne intégration des nouvelles technologies a un impact direct sur la qualité de vie du résident. Objets connectés, plateformes en ligne permettant aux résidents de réserver des services, supports de communication entre le personnel et le résident… Ces dispositifs, quels qu’ils soient, doivent non seulement être modernes, mais également adaptés aux besoins de chaque résident. Ces derniers ayant des niveaux d’autonomie divers, il est important que les solutions proposées par les établissements soient ergonomiques, intuitives, modulables et évolutives.